Les vins casher sont des vins soumis à un processus impliquant exclusivement des mains juives. De la vigne à la bouteille, ce processus de production doit être supervisé par une personne qualifiée, généralement un rabbin. Cela n’implique pas que le vin ait un goût différent. En effet, il est impossible de différencier un vin casher d’un vin non casher lors d’une dégustation à l’aveugle. Et comme pour tous les vins, sa qualité dépend de deux facteurs principaux : le vignoble et la technique de vinification. Vous voulez en savoir plus ? Lisez la suite !
Processus de fabrication du vin casher
Le terme casher, qui signifie « pur » est un terme yiddish (juif ou hébreu) et fait partie des préceptes du judaïsme. Il indique quels aliments et boissons peuvent ou ne peuvent pas être consommés par les adeptes de cette religion. Dans le cas des vins, cette certification commence dans le vignoble. La récolte doit répondre à des caractéristiques bien précises. Au moment de la récolte, les raisins doivent être soigneusement cueillis. Et bien évidemment, cela ne peut jamais se faire le jour du shabbat (jour de repos). Seuls les raisins bien mûrs et entiers sont acceptés. Le casher désigne désigne donc un vin dont la production doit répondre à des normes strictes sous le contrôle d’une autorité religieuse juive.
Il est intéressant de noter qu’un vin casher peut provenir de n’importe quel vignoble dans le monde et que tous les vins produits en Israël ne sont pas casher. En outre, tous les cépages sont autorisés.
La consommation de Vin Casher liée à la communauté juive fait partie de nombreux rituels tels que la circoncision, le mariage et le début de tous les repas de sabbat et d’autres fêtes. Par conséquent, sa consommation est répartie dans le monde entier. Et elle atteint des chiffres significatifs principalement dans des pays tels que la France, les États-Unis, Israël et le Royaume-Uni.
Les règles de la vinification
Les ustensiles, les machines ou tout ce qui peut entrer en contact avec le raisin ont été préalablement désinfectés sous la supervision d’un rabbin. Seul un juif est autorisé à manipuler les raisins et à les presser. Le processus de vinification doit également être réalisé selon des règles spécifiques : il doit être effectué uniquement dans des cuves en acier inoxydable. Il est interdit d’utiliser des levures sélectionnées pour obtenir de meilleurs vins, ainsi que des bactéries ou d’autres enzymes.
Pendant le processus de maturation du vin, seul un juif peut voir le vin. C’est pourquoi la cave reste fermée. Les vignerons évaluent le vin à l’aide d’un tonneau prévu à cet effet et le rabbin est informé de chaque étape à suivre.
Les bouteilles doivent être neuves et nécessitent une surveillance lors de leur fabrication. Enfin, le rabbin devra les marquer du sceau d’approbation casher. À partir de ce moment, tout le monde peut déguster ce vin, mais pour les juifs, le rituel se poursuit. La bouteille doit être débouchée par un rabbin, sinon elle n’est plus un « vin saint ».